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Chaptitre 4

ReShape : impacts de l’adoption du cloud

La migration de l’ensemble des applications vers le cloud implique une transformation des actifs, des pratiques et des organisations. Si cette transformation peut être « différée » après les opérations de migration, elle commence généralement en parallèle des « quick wins ». Cette transformation est inévitable pour des raisons de coûts, de processus, de compétences, etc. Refonte, impacts de l’adoption du cloud.

Transformation des applications

  • La migration consiste à identifier une cible pour chaque application et son chemin de migration.
  • Supprimer : les applications qui seront mises hors service à la suite de la migration
  • Conserver : les applications qui ne migrent pas, en raison d’une impossibilité technologique ou juridique, ou qui ne valent tout simplement pas la peine d’être migrées.
  • Rachat : applications à acheter en mode SaaS parce qu’elles ne font pas partie des applications différentiantes liées à l’activité de l’entreprise
  • Réhéberger : applications migrées en Lift and Shift, c’est-à-dire importées sur AWS sans Infrastructure as Code, avec des outils de type Cloud endure Rarement utilisée par nos clients, cette voie apporte de la valeur lorsque les équipes sont dans l’incapacité de réinstaller l’application.
  • Redéployer : les applications qui seront déployées avec IaC sur AWS sans modification, avec la même architecture et une cible principalement IaaS.
  • Replatform : applications qui seront déployées avec IaC sur AWS, légèrement transformées pour bénéficier des services managés d’AWS
  • Refactoring : applications qui seront déployées avec IaaS sur AWS, complètement transformées pour bénéficier des services managés d’AWS.

Ces différents chemins/cibles d’architecture ont un impact direct sur l’outillage à mettre en place, les processus, et donc les compétences et l’organisation informatique.

Généralement, les entreprises adoptent une stratégie de migration avec un chemin de migration unique pour toutes les applications dans le but de simplifier la gestion des opérations de migration et de limiter les actions et mesures spécifiques pour chaque application.

Transformer les équipes

La migration implique également une progression des compétences et l’adoption à grande échelle des meilleures pratiques en matière de cloud computing. Pour cela, il faut comparer les compétences de l’entreprise aux technologies et pratiques du cloud, et développer des plans de formation individualisés alignés sur les rythmes de migration des applications.

La formation doit combiner des approches complémentaires pour garantir une efficacité maximale :

Les parcours typiques de progression des compétences peuvent être définis selon le modèle de la forme en T (connaissance générale des principaux concepts liés à l’informatique dématérialisée, combinée à la profondeur de l’expertise requise pour le rôle au sein de l’organisation).

Spécialités

Socle technique et philosophique

Parallèlement à la montée en compétence des ressources, il est important de mettre en place des mesures d’échange et de capitalisation, comme la construction d’un centre d’excellence (CE). Pendant le projet de migration, le CE permet d’échanger les pratiques qui ont fait leurs preuves dans le cadre du programme de migration.

Transformation organisationnelle

Les entreprises qui lancent un programme de migration à grande échelle utilisent souvent le cloud depuis quelques années, notamment pour des projets d’innovation. Dans ce contexte, un type d’organisation appelé Cloud Centre of Expertise (CCOE, Cloud Centre of Excellence ou CEE, Cloud Enablement Engine) est souvent en place à côté de l’organisation en silos qui régit généralement les opérations sur site. Afin d’avoir la capacité de supporter toutes les migrations à l’échelle, il est important de dimensionner ce centre d’expertise en fonction du volume de migrations à gérer simultanément et de revoir les processus qui permettent aux usines de développement de consommer des services en nuage. Il est important de déléguer autant que possible tout en gardant le contrôle de ce qui est déployé par le biais de « politiques », de l’automatisation, etc.