Toute organisation dispose de motivations et de raisons différentes et spécifiques pour envisager une migration vers le cloud. Lors du lancement de programmes de migration vers le cloud, les motivations ci-dessous sont systématiquement mises en avant :
- Réduire son time to market : bien que de nombreux marchés soient très concurrentiels, la capacité à commercialiser de nouvelles offres et/ou des adaptations d’offres plus rapidement, ainsi qu’une plus grande capacité d’expansion que vos concurrents, sont des facteurs de différenciation décisifs.
- Optimiser ses coûts : Plusieurs pistes sont régulièrement exploitées :
- Pour les entreprises dont l’activité principale est le B2C, adapter dynamiquement ses capacités en fonction de la demande
- Bénéficier, sous réserve d’éligibilité, d’un financement AWS, qui a intérêt à basculer rapidement les charges de travail sur son infrastructure
- Moderniser plus rapidement la technologie : l’intégration de nouvelles technologies (conteneurisation, Data Lake Hadoop, Machine Learning, Blockchain) peut être sécurisée et accélérée en s’appuyant sur des services managés.
- Faciliter l’accès aux marchés internationaux : Être en mesure de délivrer des services performants dans n’importe quelle région du monde (par exemple, délivrer des services au-delà du » grand firewall » en Chine et obtenir des performances compatibles avec les activités de commerce électronique).
- Sécuriser son IT : capitaliser sur l’expertise et les outils de sécurité des opérateurs de cloud computing qui disposent des meilleures opérations et outils de sécurité de leur catégorie.
- Attirer de nouveaux talents : la valeur marchande de l’expertise en matière d’informatique dématérialisée est très importante sur le marché. Pour les nouveaux talents, travailler sur ces technologies peut être une motivation et un accélérateur de carrière.
- Contrôler un calendrier de migration : La migration, de par sa nature systémique et automatique, permet des optimisations d’échelle, par exemple la rationalisation des systèmes.
De plus, la migration permet de réaliser des gains qui ne sont pas toujours identifiés lors de la phase préliminaire et constitue une opportunité :
- Examiner les portefeuilles d’applications et mettre en place au plus vite les composants obsolètes.
- Revoir les infrastructures, identifier les ressources inutilisées ou surdimensionnées (environ 10 à 20 % des ressources sont inutilisées)
- Identifier, en s’appuyant sur les équipes opérationnelles, les domaines maîtrisés, à risque et qui nécessitent d’être renforcés
- Evaluer les compétences disponibles par rapport aux compétences nécessaires pour réaliser la migration et exploiter les applications migrées – c’est une opportunité pour accélérer la montée en compétence des équipes.
- La migration est un levier pour industrialiser les déploiements (si ce n’est pas déjà fait), mais aussi pour fiabiliser les chaînes de CI/CD.